Danser (sur) les friches – Première phase de recueil

Tout est parti du terme “délaissé”, qu’on utilise aussi pour désigner les friches – on parle alors de “délaissés urbains”.
J’ai été frappée par l’écho que je voyais avec mon corps.
Mon corps d’avant la rencontre de la danse.
Un délaissé, oui.

Délaisser – définition CNRTL

A.
1. Abandonner quelqu’un, le laisser seul et démuni.
a) Abandonner par une séparation ;
b) Abandonner en négligeant quelqu’un, en le privant de l’affection, de la constance qui lui est due ;
2. Se résigner, devenir indifférent à son propre sort.

B.
Abandonner quelque chose ;
Interrompre quelque chose, s’en désintéresser.

Je me suis demandée ce que cela pourrait donner d’amener un corps (longtemps) délaissé sur un terrain (encore) délaissé.
L’envie de mêler les délaissés, en somme.

Puisque c’est de là que tout est parti pour moi, je me suis dit que cela passerait par la danse.

Aller danser, inviter d’autres à danser (sur) les friches.
Leur offrir, nous offrir, un moment d’ouverture.
Un moment où l’on pourrait parcourir, ensemble, ces friches et y danser, donc.

Cette note essaie de dire un peu plus de ce que je cherche là.

Pourquoi ce recueil ?

Les premiers moments de travail sur ce projet ont été faits de recherches, de lectures…
J’entre désormais dans une phase de repérage beaucoup plus concrète.
C’est une phase que j’aimerais ne pas mener seule. Non.
C’est une phase que je n’imagine pas mener seule.
Dans mon travail revient de manière régulière la question du regard, des regards. Je peux désormais dire que je recherche leur multiplicité.
Passer du singulier au pluriel, et ce dans un mouvement continu. Faire dialoguer, se rencontrer différents regards.

C’est là que, si vous en êtes d’accord, je vous propose d’intervenir, pour cette toute première phase de recueil.

De quoi est faite cette première phase ?

J’ai identifié deux axes, l’un ouvert à tout un chacun, l’autre attendant des réponses géographiquement situées.
Je vous en dit un peu plus dans les deux formulaires que je vous invite à remplir.

Le premier concerne l’imaginaire des friches.
Le second vise à répondre à un objectif de repérage de friches – situées sur la métropole lilloise.

Et pour terminer

J’ai créé ces formulaires en imaginant qu’il s’agirait de l’outil le plus simple pour une majorité mais il n’a pas vocation à être exclusif.
Si vous préférez m’envoyer un mail (adresse en bas de cette page), ou encore en échanger de vive voix (par téléphone ou autour d’un café), c’est bien sûr tout à fait possible.
Il fallait bien dessiner un cadre, pour s’autoriser ensuite à prendre quelques libertés au sein de celui-ci !

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